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L’obsession sécuritaire de notre société pousse les parents inquiets à surprotéger leur progéniture.

Pourtant, prendre des risques est primordial dans le développement d’un enfant.


Est-il bon d’être un parent poule ?
Certains adultes se reprochent de l’être, d’autres ont du mal à admettre qu’ils le sont, d’autres encore restent dans le déni.

Pourtant, la plupart des professionnels encouragent plutôt les parents à l’être, quand les enfants sont jeunes. « La mère poule laisse partir ses poussins quand ils en sont capables, rappelle le pédopsychiatre Olivier Revol. Ce principe s’applique aussi aux humains, la théorie de l’attachement s’appuyant sur le modèle animal. 

Dans une relation de confiance avec son petit, la maman doit être prévisible, disponible et cohérente. Ainsi le jeune enfant peut se confronter à l’extérieur. Il s’éloigne puis revient à ses parents. Selon le principe de la marche en étoile, il part de plus en plus loin et sait qu’il retrouvera sa mère au même endroit, du point de vue physique et psychique ».

Avoir une mère (ou un père) poule est donc nécessaire au début de la vie parce que cela donne une sécurité de base et permet d’acquérir progressivement son autonomie.
Protéger ses enfants est même un devoir des parents.
Certains ne les protègent pas assez… D’autres au contraire peuvent dériver vers la surprotection. Selon Olivier Revol, beaucoup de parents sont maladroits dans leur façon d’accompagner leur progéniture. « Je reçois des parents inquiets, préoccupés de façon excessive. Ils croient bien faire en voulant surprotéger leur enfant, alors qu’en fait ils ne lui rendent pas service et ne facilitent pas son envol.  

L’enfant ne s’autorise pas à partir. Ainsi, un jeune enfant qui souffre d’une angoisse de séparation à la crèche ou au coucher rappelle-t-il plusieurs fois ses parents parce qu’il ne les sent pas assez sereins. En réalité, la séparation est inquiétante surtout pour les adultes!»

De l'insouciance à la peur.
« Il n’y avait pas de sécurité enfant sur les armoires et les bouteilles de médicaments. Nous pouvions faire du vélo sans casque.

Nous buvions de l’eau à même le tuyau d’arrosage, pas d’une bouteille stérile. Nous mangions des petits gâteaux, du pain et du beurre. Nous buvions des sodas qui contenaient beaucoup de sucre. Mais nous n’étions pas en surpoids parce que nous étions toujours en train de jouer à l’extérieur... »

Le gamin que vous étiez a peut-être en effet connu cette enfance insouciante.
C’était avant que le risque et la peur enveniment notre quotidien.
Un temps béni où faire les 400 coups voire plus sur le chemin de l’école ne rimait pas avec danger, mais contribuait à l’apprentissage de la vie.

Aujourd’hui, il suffit de s’asseoir sur le banc d’une aire de jeu et d’observer. Sol amortissant et toboggan pas trop haut remplacent tourniquets-catapultes et cages à grimper métalliques d’autrefois.
Vissées sur la balançoire tape-cul, les règles de sécurité rappellent clairement les dangers potentiels de l’endroit et expliquent peut-être le comportement inquiet des parents.
D’ailleurs, pas très reposant pour eux d’aller au square : aux aguets, ils restent postés au garde-à-vous, prêts à anticiper la moindre chute.

Pendu à leurs lèvres en permanence, le mot ATTENTION coupe court à toute activité jugée dangereuse. « Attention ça glisse, ça penche, ça pique. Attention tu vas tomber, te faire mal !» La liste des avertissements et des interdits n’en finit plus de s’allonger.

La surprotection peut aussi freiner l’enfant dans ses apprentissages. Refuser de grandir est une façon de répondre à l’inquiétude parentale.

À l’adolescence de leurs enfants, certains parents deviennent parfois ce qu’on appelle des « parents hélicoptères ». « Le père ou la mère ne laisse pas partir son enfant ou le laisse s’éloigner tout en étant prêt à intervenir. L’ado a alors l’illusion d’être autonome mais il reste sous le regard du parent à distance qui l’éclaire de son faisceau de lumière, à portée de portable. Et le jeune compte sur lui à la moindre difficulté, parce qu’il n’a jamais appris à gérer l’échec », constate Olivier Revol.

Dans notre société, les parents ont du mal à accepter les risques :
« Fais bien attention aux voitures », « Ne parle pas à des inconnus », etc.
Le dire une fois,
ça va. Mais inutile de le lui répéter tous les jours avec une pointe d’anxiété dans la voix », conseille le pédopsychiatre Daniel Bailly.

« Les limites n’ont de sens que si elles répondent à un besoin de l’enfant, et qu’elles ne sont pas posées uniquement pour rassurer l’adulte », insiste-t-il.

Cela étant, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise attitude. « Beaucoup d’enfants font évoluer leurs parents. Ils profitent de cette surprotection, puis vient le moment où ils la mettent à l’épreuve pour desserrer l’étau ». 

Une société « machine à dangers ».
Phénomène récent, la surprotection parentale s’explique par différents facteurs.

Attentats, accidents, enlèvements, pédophilie, catastrophes, la société dans laquelle nous vivons s’apparente plus à une fabrique à dangers qu’au décor bucolique et sécurisant de La petite maison dans la prairie.

L’environnement extérieur, surtout en milieu urbain, paraît hostile pour les plus jeunes, pousse à la méfiance et à l’angoisse constante des parents. Pour le sociologue Sandro Cattacin, la surmédiatisation des drames explique aussi le niveau élevé de l’inquiétude parentale.
« Hyperconnectés », nous sommes informés en continu de chaque fait divers. Dans cette spirale du sinistre, de nouveaux risques apparaissent sans cesse et nous rendent encore plus anxieux. » Un rapt d’enfant, même éloigné, inquiète et pousse parfois à vérifier où se trouve sa progéniture.

Les risques du « zéro risque ».
« A l’âge adulte, ce ne sont pas ceux qui ont été surprotégés qui réussissent le mieux socialement et professionnellement », informe Julie Baumer, psychologue pour enfants et adolescents.

Mis sous cloche, l’enfant peine à se sociabiliser et à se construire. Pour forger son caractère et gagner en confiance, une certaine autonomie doit lui permettre de faire ses propres expériences et de prendre conscience du danger.
« Le plus grand risque pour un enfant est de ne pas être exposé au risque, estime carrément le sociologue David Le Breton, spécialiste de la question à l’Université de Strasbourg et auteur de Passions du risque (éd. Métailié). Pour affronter l’adversité de la vie, il a besoin de s’exposer au danger et de se frotter à la difficulté ».

Le priver de braver l’interdit produirait même l’effet inverse.
« L’enfant se trouve pénalisé par ce comportement sécuritaire et finit toujours par essayer ce qui l’intrigue et l’attire.
Plus on lui interdit de choses, plus il sera tenté d’expérimenter le danger. Et, par manque d’apprentissage, il prendra parfois des risques inconsidérés », estime Marc Haller, secrétaire général du Syndicat des enseignants romands, en faisant référence à des comportements violents ou dangereux. Pour l’ancien prof d’Ecublens, « plutôt que d’interdire, mieux vaut autoriser une prise de risque contrôlée et avertir l’enfant du danger ».
Extraits des articles de France Lebreton, La Croix
et de Peggy Frey, Femina

Si vous traversez cette situation actuellement et que vous souhaitez en parler, je reste à votre écoute.
Un « éclairage » différent permet d’y voir plus clair et de trouver des solutions.
A très vite !


Sylvie Leyssales 

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